Décolonisation de la parole

Sofia Aram défend une vision où les musulmans sont considérés comme des êtres capables de discernement, ne devant pas être infantilisés ou protégés d'un humour perçu comme offensant. Elle affirme que ces derniers peuvent faire la distinction entre l'humour et la haine, évitant ainsi une approche condescendante qui pourrait être assimilée à une forme de colonialisme. Cette position souligne un changement de perspective nécessaire pour reconnaître l'autonomie et la maturité des individus au sein de la société. En valorisant le libre arbitre, Aram défie les stéréotypes et les attitudes paternalistes qui ont longtemps prévalu dans le discours public.