SECTE DE RAËL : ESCLAVE PENDANT 20 ANS, ELLE RACONTE SON QUOTIDIEN (Manipulation, torture…)
Feb 12, 2025
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Lydia Adjara, ancienne esclave de Raël pendant 20 ans et auteure de "J'étais son esclave", partage son expérience traumatisante. Elle évoque des thèmes puissants tels que la manipulation, la torture et les abus au sein de la secte raélienne. Lydia dépeint la complexité des dynamiques de pouvoir et de sexualité, tout en révélant les défis émotionnels liés à son évasion. Son récit poignant met en lumière la souffrance des victimes et l'importance de guérir en partageant leur histoire.
Lydia a été endoctrinée dès l'enfance dans la secte de Raël, ignorant les abus et la manipulation qui allaient suivre.
Le charisme de Raël, associé à sa promesse d'une ambassade extraterrestre, a attiré de nombreux adeptes tout en masquant son contrôle tyrannique.
La sexualité débridée prônée par la secte, comprenant des abus justifiés par la spiritualité, a profondément perturbé Lydia et d'autres membres.
Après des années de souffrance, Lydia a réussi à quitter la secte, entamant un parcours difficile de reconstruction de sa vie et de gestion de ses traumatismes.
Deep dives
L'entrée précoce dans le mouvement raélien
Lydia a été introduite dans le mouvement raélien à l'âge de quatre ans par sa mère, qui croyait profondément aux enseignements de Raël. À cet âge, Lydia n'était pas consciente de la nature sectaire de cette organisation et a suivi sa mère sans réelle compréhension des implications. Elle évoque sa période d'enfance dans le mouvement, où elle a commencé à participer à des réunions et à des stages, ignorant les véritables dangers et abus qui pourraient survenir par la suite. Cela a créé un environnement où, dès ses premières années, elle a été formée à accepter sans question les doctrines et les exigences du mouvement, un conditionnement qui allait influencer sa vie dans les années à venir.
La perception de Raël et de ses croyances
Raël, fondateur du mouvement, est décrit par Lydia comme un homme charismatique qui a su attirer de nombreux adeptes avec ses promesses d'une ambassade pour accueillir les extraterrestres, les Elohim. Bien que le documentaire sur lui ait présenté une image relativement douce du mouvement, Lydia souligne que la réalité est beaucoup plus troublante et manipulatrice. Il se décrit lui-même comme le dernier prophète, revendiquant des liens sacrés avec d'autres figures religieuses, ce qui a contribué à sa popularité. Ce mélange de charme et de manipulation a permis à Raël de maintenir un pouvoir considérable sur ses disciples, y compris Lydia.
Le contexte de la sexualité dans le mouvement
Le mouvement raélien se caractérise par une approche débridée de la sexualité, ancrée dans une philosophie de libération des tabous. Lydia révèle que des pratiques sexuelles, y compris des stages sensuels, étaient intégrées dans la vie quotidienne des membres, et que tout était codifié selon des signes et des couleurs. Ce climat de sexualité libre a été pour certains révélateur, mais pour d'autres, comme Lydia, cela a été troublant, puisque les abus étaient fréquents et souvent justifiés sous couvert de spiritualité. Cette ambiance a créé une confusion durable, où les limites personnelles étaient floues et où la dysfonction relationnelle était la norme.
Un rapport complexe au pouvoir et à l'autorité
Lydia, en tant qu'adepte proche de Raël, a fait l'expérience d'un rapport de pouvoir très déséquilibré avec lui, où elle était à la fois dévouée et soumise à ses caprices. Ce lien a été renforcé par une hiérarchie où les femmes, appelées 'plumes roses', étaient placées en position d'esclavage sexuel. Sa condition d'esclave sexuelle lui a été inculquée dès son enfance, créant un conflit intérieur entre son désir d'approbation et le dégoût qu'elle éprouve envers ses abus. Cette dynamique psychologique a permis à Raël d'exprimer une forme de pouvoir non seulement émotionnelle mais aussi physique, ce qui a profondément marqué la perception que Lydia avait de son propre corps et de sa volonté.
Le moment charnière de la prise de conscience
Lydia raconte le moment crucial où elle a pris conscience des abus dont elle avait été victime, déclenché par une situation particulièrement dégradante impliquant des chiens. Cet événement a été un catalyseur pour sa prise de conscience, la poussant à réaliser que Raël ne respectait pas les limites humaines de manière acceptable. Malgré son long conditionnement à accepter ces abus, un déclic s'est produit, et elle a compris qu'elle devait se libérer de cette emprise. La dissolution de cette illusion de dévotion a marqué le début de son chemin vers la rébellion contre le mouvement, même si elle a été marquée par un sentiment de culpabilité.
La fuite et la reconstruction
Après avoir décidé de partir, Lydia a cherché de l'aide et a réussi à se libérer du mouvement en appelant un ancien contact. Ce choix a été difficile, car elle devait faire face à des années de conditionnement et de manipulation psychologique. Dans ses premiers moments de liberté, elle a commencé à reconstruire sa vie, mais a également eu du mal à faire face aux conséquences émotionnelles de son passé. Grâce à ses expériences, elle a mis en lumière le besoin de surmonter ses traumatismes et d'accepter sa nouvelle réalité tout en se battant pour donner un sens à sa souffrance.
L'impact sur sa vie familiale et personnelle
Devenue mère, Lydia a dû naviguer à travers ses propres stigmates émotionnels tout en élevant ses enfants. Elle s'est retrouvée confrontée à la responsabilité d'éviter que ses enfants ne vivent des expériences similaires aux siennes, ce qui ajoutait une pression mentale énorme. Elle a compris que pour donner un bon exemple, elle devait trouver des moyens de gérer ses propres traumatismes tout en restant présente pour ses enfants. La reconstruit de sa vie a ainsi impliqué un combat interne constant pour équilibrer son passé compliqué avec ses efforts actuels pour être une mère aimante et responsable.
Merci à Lydia d'être venue sur le plateau de LEGEND. Endoctrinée dans la secte de Raël pendant 20 ans, Lydia vient nous raconter l’horreur qu’elle a vécue. Elle a été un “ange doré” le plus haut rang des “raéliens”, elle était le bras droit de Raël mais aussi son esclave. Manipulation, violences sexuelles, torture…elle a fini par réussir à s'échapper mais souffre encore aujourd’hui des traumatismes vécus.
