

Les accords qui ont changé le monde : Vie et mort du Mémorandum de Budapest
Jul 11, 2025
Pierre Lévy, ancien ambassadeur de France à Moscou, et Marie Dumoulin, spécialiste de la Russie, discutent des enjeux liés au Mémorandum de Budapest. Ils analysent comment l'Ukraine, en renonçant à son arsenal nucléaire, a cru garantir sa sécurité, mais a vu ses attentes trahies par la Russie. Les deux experts examinent les implications géopolitiques actuelles, la perception de la sécurité en Ukraine dans les années 1990, et l'impact de ces accords sur d'autres nations comme le Kazakhstan et la Biélorussie.
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Episode notes
Renoncer Pour Des Garanties Illusoires
- En 1994 l'Ukraine a renoncé à l'arsenal nucléaire en échange de garanties de souveraineté qui se sont révélées insuffisantes.
- Le mémorandum de Budapest a promu la non-prolifération mais n'a pas assuré une protection effective contre la Russie.
Priorité À La Non‑Prolifération
- L'enjeu principal pour les négociateurs occidentaux était la non-prolifération plutôt que la sécurité ukrainienne.
- Les mémorandums visaient à centraliser l'arsenal soviétique en un seul État contrôlé.
Un Arsenal Présent, Pas Nécessairement Contrôlé
- L'Ukraine hébergeait environ 10% de l'arsenal soviétique mais n'avait pas forcément le contrôle effectif des ogives.
- Pierre Lévy rappelle que la population ukrainienne préférait alors renoncer aux armes nucléaires.