C’est l’une des affaires judiciaires les plus retentissantes du XXe siècle, des errements du journalisme et de la justice : il y a 40 ans, était retrouvé dans la Vologne, rivière des Vosges, le corps du petit Grégory Villemin. Commandant la compagnie de gendarmerie d’Épinal en 1984, Étienne Sesmat, Lorrain âgé alors de 30 ans, sera en première ligne de cette enquête jusqu’à l’assassinat de Bernard Laroche par Jean-Marie Villemin. Il sera dessaisi du dossier par le juge Jean-Michel Lambert, au profil de la police judiciaire. Le colonel Sesmat, aujourd’hui à la retraite, espère que les consciences peuvent encore se libérer et livrer le secret de cette histoire, laquelle relève de la jalousie la plus pure. Le milieu ouvrier en voulait à Jean-Marie Villemin d’être passé contremaître. Sa réussite professionnelle et familiale (il est toujours resté uni à sa femme) agaçait dans son entourage. On lui a fait payer de la pire des façons.
Les deux affaires Grégory - Derniers pas vers la vérité (Les presses de la cité)
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