Le fil de l'histoire 1944. La Libération, enfin ! : 1944. Femme, collabo et condamnée à mort
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Sep 26, 2025 Fabien Lostec, historien et maître de conférences à l'Université Rennes 2, se spécialise dans l'épuration après 1944. Il explore l'épuration des femmes collaboratrices, soulignant les chiffres alarmants des condamnations à mort. Les discussions révèlent les divers profils des femmes jugées, des délatrices aux militantes. Lostec aborde également le cas poignant de Juliette Jamin, dont le procès illustre les tensions de l'époque. La détermination de ces femmes, face à la justice et aux accusations, offre un éclairage captivant sur une période complexe de l'histoire.
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Loin Des Femmes Tondues
- L'image dominante de l'épuration féminine (femmes tondues, collaboratrices sentimentales) masque des cas bien plus sérieux et politiques.
- Fabien Lostec montre que 651 femmes furent condamnées à mort, 247 en audience contradictoire, 46 exécutées, révélant une épuration judiciaire massive.
La Trahison Comme Chef D'inculpation
- La majorité des condamnations à mort pour femmes reposent sur la notion de « trahison » et d'intelligence avec l'ennemi.
- Ces faits impliquent souvent un activisme politique ou policier au service de l'Allemagne nazie, pas seulement des liaisons sentimentales.
Reconnaissance Dans Le Métro
- Juliette Jamin revient à Paris après un engagement volontaire en Allemagne et vit repliée avec sa mère en 1945.
- Le 23 septembre 1945 elle est reconnue dans le métro et conduite au commissariat, déclenchant son arrestation et son enquête.
