

Pouvons-nous discuter d’une vraie réforme des retraites ?
Le 14 janvier, François Bayrou faisait son discours d’investiture, où il observe que les retraites creusent le déficit à hauteur de 55 milliards d’euros par an. Un mois plus tard, la Cour des Comptes remettait son rapport. Jean-Pascal Beaufret, ancien directeur général des impôts, faisait la même chose, tout seul, dans une note de 53 pages publiée par la Fondapol intitulée Contribution à la mission flash de la clarification du financement des retraites. Le sujet est technique mais surtout politique. Jean-Pascal Beaufret distingue ce qui relève des prélèvements obligatoires (cotisations et impôts) et ce qui tient des mécanismes de compensation des déséquilibres (subventions). Cette distinction n'est pas faite, obstinément. La ligne suivie consiste à considérer toutes les sommes versées par l'État (…) comme des cotisations ou des impôts affectés. En quoi la distinction est-elle capitale ? Les cotisations et les impôts « financent seulement 80 % de nos importantes dépenses de retraites ». Le reste, ce sont des subventions, lesquelles comprennent des sur-cotisations sur les traitements des fonctionnaires à des taux faramineux.
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