Et si le monde était devenu trop bruyant ?

Le silence absolu n'existe quasiment plus dans nos sociétés modernes, mais un "silence relatif" peut être retrouvé, notamment en pleine nature, en s'éloignant du bruit urbain et numérique.

Le cerveau humain ne peut couper complètement les bruits extérieurs, mais il filtre et se concentre grâce à l'attention, ce qui explique pourquoi la musique est souvent utilisée pour masquer le bruit ambiant, même si elle interfère avec la concentration.

Le bruit omniprésent engendre une surcharge mentale, impacte négativement la santé mentale et physique, et rend la recherche du calme un enjeu à la fois personnel, social et politique, notamment face aux inégalités d'exposition au bruit.

Cultiver un "calme intérieur" ou une "citadelle intérieure", concept approfondi par la philosophie stoïcienne, apparaît comme une technique pour préserver sa tranquillité d'âme malgré le tumulte extérieur.

• Le silence absolu est très rare, souvent perçu lors d'expériences en pleine nature ou la nuit profonde.
• Le silence n'est pas un vide mais un calme vivant, plein de sons naturels subtils.

• Le bruit produit une interférence cognitive même par la musique, perturbant concentration et mémoire.
• On rajoute du bruit pour s'isoler du bruit, ce qui est paradoxal et impacte l'apprentissage.