Sophie Scholl, jeune Antigone chrétienne de la lutte antinazie

Avec Adrien Louandre, 29 ans, historien, essayiste et auteur de Le soleil brille encore - Sophie Scholl et la rose blanche, une résistance spirituelle 1937-1943 (ed. DDB) et Henri Peter, enseignant et auteur de La Rose Blanche - des résistants chrétiens contre le nazisme (Via Romana). Malgré le temps qui passe, les noms de Hans et Sophie Scholl, et aussi de leurs compagnons de la Rose blanche, symbolisent encore la conscience d’une jeunesse refusant la dictature, au nom d’une culture évangélique qui les empêchait d'idolâtrer le régime hitlérien. Ils sont morts guillotinés dans une prison de Munich en 1943, à 25 et 21 ans. Leur mouvement, c’est aussi Alexander Schmorell, reconnu martyr dans l'Église orthodoxe. Qu’est-ce qui a motivé ces jeunes, issus d’un milieu plutôt aisé, à s’engager publiquement au risque de leur vie ? Comment comprendre leur motivation qui peut toujours inspirer une résistance de nature spirituelle, laquelle est nécessaire à toutes les époques, face à toutes les barbaries ?

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