En janvier dernier paraissait « La Neige était sale » de Georges Simenon (Edition Dargaud), un des « romans durs », c’est-à-dire « Hard Boiled » au sens littéraire du terme, de l'auteur belge.
Cet album fait partie d’un cycle de BD tirées de l’œuvre du romancier belge cornaqué par deux simenoniens patentés : José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental. Ce dernier a trouvé comme compagnon de jeu Yslaire que l’on est surpris de voir quitter les accents romantiques de Baudelaire et Sambre pour dessiner un roman à l’univers plus contemporain.
Dans les pages d’ActuaBD, Philippe Lebas écrivait : « Jean-Luc Fromental a su parfaitement scénariser cette histoire, en en suivant la trame, mais aussi, en remplaçant le « il » du narrateur extérieur du roman par un « tu » qui nous rapproche de Franck, voire, nous plonge dans ses pensées. Bernard Yslaire s’est employé à mettre en images ce scénario avec maestria, tant par ses dessins d’une grande maîtrise, alternant les différents types de plans et d’angles, que par l’utilisation d’un jeu de couleurs limité, gris le plus souvent, en parfaite symbiose avec le sujet du livre. »
Nous avons voulu rencontrer ces auteurs pour qu’ils nous expliquent comment ils se sont retrouvés sur le chemin de Georges Simenon, aussi bien Fromental qu’Yslaire, comment ils ont collaboré ensemble sur ce projet, et ce que Simenon représente pour eux.
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Une interview de Didier Pasamonik & Kelian Nguyen— Une production d'ActuaBD.com - Montage : Christian Missia Dio — Photo : Kelian Nguyen - Song : We March Together — Courtesy of Patrick Patrikios — Youtube Audio Library
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