Cent soixante-quinze Etats réunis pendant cinq jours mais pour quel bilan ? L’UNOC, la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan, s’est achevée sur le vieux port de Nice, vendredi 13 juin. Coorganisée par la France et le Costa Rica, elle s’est conclue par une déclaration des Etats participants, qui y ont réaffirmé un « engagement ferme en faveur de la conservation et de l’utilisation durable de l’océan ».
A la différence d’une Conférence des parties (COP), un accord n’était pas forcément attendu à l’issue de l’Unoc. Des pays ont choisi de nouer des alliances sur des causes allant de l’interdiction de l’exploitation minière des fonds marins à un appel pour un océan plus silencieux.
Pourtant, est-ce à la hauteur de l’urgence climatique alors que 30 % de l’océan devra être protégé d’ici à 2030 ? Quelles conséquences, le réchauffement climatique fait-il aujourd’hui courir aux mers du monde ? Enfin, quelles solutions pourraient être envisagées pour permettre à tous les usages marins de co-exister sans dégrader la biodiversité ? Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Léa Sanchez, journaliste au service Planète du Monde, décortique les enjeux derrière cette conférence.
Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation : Quentin Tenaud. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait du discours d’introduction de l’Unoc prononcé par Emmanuel Macron le 9 juin 2025 à Nice.
Cet épisode a été diffusé le 19 juin 2025.
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