Dans ce troisième et dernier épisode, Valentine Pau, ostéopathe et chercheuse en ingénierie de la formation, explore la dimension qualitative de son étude sur la formation continue des ostéopathes.
Elle s’appuie pour cela sur la théorie sociocognitive d’Albert Bandura, qui met en lumière l’interaction entre facteurs personnels, environnementaux et comportementaux dans la motivation à apprendre. À partir d’entretiens menés auprès de dix ostéopathes d’âges et d’expériences variés, elle décrit comment des notions comme l’auto-efficacité, l’influence des pairs ou les transitions de vie participent à l’engagement en formation.
Les résultats révèlent des tendances fortes : l’importance de la culture de la formation au sein des écoles, l’impact du contexte familial et financier, mais aussi la résistance à l’apprentissage. Elle souligne cette difficulté à remettre en question des savoirs ou croyances installés.
Valentine identifie également un « autre trait motivationnel » : la recherche de reconnaissance et l’influence du regard des pairs et des patients.
Un épisode qui met en perspective la dimension humaine et identitaire de la formation continue, bien au-delà des obligations réglementaires.
Références :
Guerrin, B. (2012). Albert Bandura et son œuvre. Recherche en soins infirmiers,108(1), 106-116.
Bourgeois, É. et Nizet, J. (2005). Apprentissage et formation des adultes. (3e éd.).Presses Universitaires de France.
Paillé P. Mucchielli A. (2021) L’analyse qualitative en sciences humaines. (5e éd.) Armand Colin.
Musique : Epic Rock (Alex Grohl) | Envato Elements
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