C’est dans les pages du Monde et sur les ondes de Radio France que l’affaire éclate, le 30 janvier 2024. Les deux médias révèlent une fraude colossale opérée depuis plusieurs années par les producteurs d’eau en bouteille. En particulier par le groupe Nestlé, numéro un du secteur.
Le groupe, qui commercialise les marques Hépar, Contrex, Vittel et Perrier, a utilisé des traitements et des filtres sur ses eaux de sources, pourtant censées être naturellement pures, afin de conserver le label d’eaux minérales naturelles. Car en réalité les sources Nestlé, dans le Gard et dans les Vosges, sont polluées par des bactéries, des pesticides et des PFAS, les polluants chimiques éternels. Cette fraude aurait rapporté trois milliards d’euros au groupe Nestlé.
L’’enquête des journalistes révèle plus grave encore : l’Etat, mis au courant de cette fraude dès 2021, n’a rien fait pour l’empêcher et a même aidé Nestlé à la dissimuler.
Comment cette fraude est-elle devenue une affaire d’Etat ? La santé des consommateurs a-t-elle été mise en danger ? Va-t-il y avoir des sanctions ? Réponses dans cet épisode du podcast « l’Heure du Monde » avec Stéphane Mandard, journaliste au service Planète du Monde qui suit le dossier depuis plusieurs mois.
Un épisode d’Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et suivi éditorial : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait de l’intervention de la sénatrice écologiste Antoinette Guhl au Sénat le 5 février 2025, extrait de publicités Vittel et Contrex.
Cet épisode a été publié le 16 juin 2025.
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