Je me souviens très bien de ma première interaction avec Franck Gastambide.
Je pensais connaître son parcours. Je pensais savoir d’où il venait. J'en étais loin.
J’avais en face de moi quelqu’un qui n’était pas destiné à une carrière dans le cinéma. Un gamin multidys, dernier de sa classe, élevé dans une barre d’HLM, qui ne trouvait pas sa place à l’école et qui passait davantage de temps avec des chiens qu’avec des amis. Rien, absolument rien, ne laissait penser qu’il deviendrait l’un des réalisateurs les plus bankables du pays.
Et pourtant.
Quand Franck parle de son parcours, il a une lucidité presque désarmante et une émotion très touchante. Il raconte les humiliations, les refus, les complexes qui le collent à la peau, les moments où il a failli lâcher. Et aussi ce tournant, celui où il comprend que personne ne viendra lui ouvrir la porte. Alors il la défonce.
Les Kaïra, Pattaya, Taxi 5… puis Validé. Des projets suivis par des millions de personnes, mais qui, derrière, sont le résultat d’une volonté immense de changer sa trajectoire.
Cet épisode de PAUSE est l’un de ceux qui m'a le plus marqué. Parce qu’il montre ce qu’on voit trop peu : un homme qui s’est construit sans modèle, sans réseau, sans permission. Et qui rappelle que la trajectoire n’est jamais écrite d’avance.
Si vous aimez son travail, si vous attendiez avec impatience la dernière saison de Validé, ou si vous traversez une période de doute, écoutez cet échange.
Il permet de rappeler une chose essentielle : le talent aide, mais la rage de s’en sortir fait souvent la différence.
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